En France, le terme ‘4 chevaux’ ne se réfère pas à la puissance mécanique du véhicule, mais à sa puissance fiscale. Cette classification joue un rôle déterminant dans la taxation des voitures. Plus la puissance fiscale est élevée, plus la taxe à payer l’est aussi.
Connaître la puissance fiscale de son véhicule est fondamental pour anticiper les coûts liés à son immatriculation et aux différentes taxes annuelles. Une voiture de 4 chevaux fiscaux représente un bon compromis entre performance et coût, attirant ceux qui cherchent à minimiser leurs dépenses sans sacrifier trop de puissance.
Qu’est-ce qu’un cheval fiscal et comment est-il calculé ?
Le concept de chevaux fiscaux diffère des chevaux réels qui mesurent la puissance mécanique d’un moteur. Les chevaux fiscaux, indiqués dans le champ P6 de la carte grise, sont utilisés pour calculer les taxes automobiles. Contrairement aux chevaux réels, mentionnés dans le champ P2, les chevaux fiscaux prennent en compte divers paramètres techniques.
Les paramètres de calcul
- La puissance DIN : exprimée en kilowatts (kW), elle reflète la puissance réelle du moteur.
- Les émissions de CO2 : un élément décisif dans le calcul de la puissance fiscale.
Pour une voiture de 4 chevaux fiscaux, le résultat du calcul combine ces deux facteurs. La formule utilisée varie légèrement selon le type de véhicule (essence ou diesel) et son année de mise en circulation. En général, plus la puissance DIN est élevée et plus les émissions de CO2 sont importantes, plus le nombre de chevaux fiscaux le sera aussi.
Exemple de calcul
Paramètre | Valeur |
---|---|
Puissance DIN | 50 kW |
Émissions de CO2 | 120 g/km |
Chevaux fiscaux | 4 CV |
Les données techniques de votre véhicule ainsi que les informations présentes sur votre certificat d’immatriculation permettent de déterminer précisément le nombre de chevaux fiscaux. Pour les propriétaires de véhicules, comprendre ces critères est essentiel pour anticiper les coûts liés à la fiscalité automobile.
Impact des chevaux fiscaux sur la fiscalité automobile
L’impact des chevaux fiscaux sur la fiscalité automobile en France se manifeste principalement à travers trois aspects : le coût de la carte grise, les taxes sur les véhicules de société et les primes d’assurance.
Coût de la carte grise
Le nombre de chevaux fiscaux détermine directement le coût de la carte grise. En France, chaque région fixe un tarif unitaire par cheval fiscal. Par exemple, une voiture de 4 chevaux fiscaux dans une région où le cheval fiscal coûte 42 euros engendrera des frais de 168 euros (4 x 42).
Taxes sur les véhicules de société
Pour les entreprises, la taxe sur les véhicules de société (TVS) repose aussi sur la puissance fiscale. Les véhicules de société ayant une puissance fiscale élevée seront soumis à une TVS plus lourde. Une Ford Focus RS avec ses 24 chevaux fiscaux verra donc une taxation plus élevée qu’une Ford Focus standard.
Primes d’assurance
Les compagnies d’assurance calculent les primes en tenant compte de la puissance fiscale. Une voiture de 4 chevaux fiscaux coûtera moins cher à assurer qu’une autre affichant une puissance supérieure. Les assureurs considèrent que les véhicules plus puissants présentent un risque accru de conduite rapide et d’accidents.
Les chevaux fiscaux influencent de manière significative les coûts associés à la détention et à l’utilisation d’un véhicule en France. Comprendre ces implications permet de mieux anticiper les dépenses liées à sa voiture.